#7 CAROLINE ANDRIN

La céramiste et designer Caroline Andrin s’inspire d’objets existants pour réaliser ses travaux. Bruxelloise d’adoption, elle participe cette année au Swiss Design Awards dans la catégorie produits et objets et nous introduit à sa vision du design.

À quelles priorités et / ou préoccupations est-tu confrontée dans ton travail créatif et comment les résous-tu? En d’autres mots – quelles questions critiques ne cessent de revenir dans ton travail et tes projets?

Le processus lié au concept. Comment utiliser un savoir-faire spécifique en adéquation avec une réflexion conceptuelle pour créer de nouveaux objets ? Et comment créer de nouveaux objets en céramique à partir d’objets existants ?

„Doubt, Delight and Change!“ était une devise de Cedric Price (un architecte visionnaire, connu pour ses immeubles qui ne virent jamais la lumière du jour – mais qui fut l’un des architectes les plus influents de la fin du 20e siècle). Quelle est ta devise et pourquoi?

Process, Practice and Pleasure!
Faire les choses et y prendre du plaisir. Au final, c’est la jouissance qui compte.

Et ce que nous voudrions vraiment savoir: quelle est la possession qui t’es la plus précieuse?

Une bague ayant appartenu à ma mère que je porte quotidiennement. J’ignore son origine, mais je me souviens qu’elle la portait lorsque j’étais enfant.
Une tasse en porcelaine créée par Manon Clouzeau (une de mes anciennes étudiantes à La Cambre) dans laquelle je bois du thé vert chaque matin.
Une commode de Warren Platner éditée par Knoll achetée avec mon mari sur un coup de cœur. Elle faisait à l’origine partie d’un ensemble de bureau.

© Caroline Andrin
© Caroline Andrin