29 May 2017
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iiode est un groupe de recherche spécialisé, crée par Jean Besson, Jonathan Mauloubier, Charlotte Talbot et Lucas Uhlmann. Le groupe est un pool de designers de Lausanne, Munich et Paris travaillant en commun. Ils se sont spécialisés dans l’intégration de nouvelles technologies dont la première réalisation du collectif est un système modulaire de luminaires LED. Depuis le lancement de iiode, les développements ont été présentés au concours Suisse de Design et à la Design Parade 11 à Hyères. La recherche en cours est soutenu par la fondation IKEA et la fondation Pro Helvetia.
Dans l’interview il nous raconte de ses pensées sur les limites du design.
Quand est-ce que le design atteint ses limites?
Quand il n’a plus de logique d’exister, c’est-à-dire quand l’ensemble des paramètres qui mènent à la création d’un objet ne sont plus réunis. Les conditions extérieures au design, environnementales ou sociales entre autres, ont évidemment un impact très fort sur les possibilités de production. Le design atteint dès lors ses limites lorsque celui-ci cherche à forcer les contraintes matérielles inhérentes à la fabrication d’objets plutôt qu’à les questionner.
Le bon design est-il invisible?
Peut-être, ou peut-être pas. Tout dépend de celui qui observe !
Quel designer vous inspire?
Notre pratique s’est construite grâce au contact des personnes auprès desquelles nous avons travaillé ou travaillons encore: Adrien Rovero, Big-Game, Jörg Boner, Studio Mumbai, Stefan Diez, Günther Vogt, Jean-Michel Wilmotte, Konstantin Grcic.
Le design est-il toujours interdisciplinaire?
Oui, nous percevons notre travail comme étant un regroupement d’intérêts et de connaissances internes mais également externes à notre collectif. Accepter l’aspect pluridisciplinaire du design nous permet de trouver des compromis techniques ou économiques plutôt que de privilégier la forme.
